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Partir en vacances avec son chien, dans une location acceptant les animaux n’est pas toujours une mince affaire !
C’est souvent un parcours du combattant : partir en vacances avec son chien ou son chat. Les hébergements qui refusent les animaux de compagnie sont de plus en plus fréquents. Et quand on parle d’hébergement insolite … ils sont encore moins nombreux à accepter nos compagnons à quatre pattes !
Alors si vous cherchez une escapade originale, sans avoir besoin d’aller très loin … et que vous souhaitez emmener votre fidèle compagnon pour cette aventure …
… on a peut être une idée pour vous !
Chez nous, on prône l’aventure et l’itinérance, l’expérience de devenir un véritable équipage avec toute sa bande ou sa petite famille le temps de quelques jours. Alors il n’est pas question d’en laisser un sur le quai !
Bien que nous proposions des gammes variées de bateaux habitables, tous sont accessibles aux animaux de compagnie. Mais certains seront certainement plus adapté à vos besoins :
Vous faut il un grand espace extérieur ? Votre animal peut-il être porté ou non ? Le panier fait il la taille d’une galette ou bien de tout l’Arkansas ?
N’hésitez pas soit à consulter la flotte, ou bien nous contacter pour demander un conseil en fonction de la composition de votre équipage.
Etant donné qu’il ne prend pas autant de place qu’un membre d’équipage sur ses deux pattes, nul besoin de compter votre animal de compagnie dans les limites de capacité d’accueil de nos bateaux.
Le prix additionnel pour un animal de compagnie reste fixe, peu importe le séjour : 40€.
Anjou Navigation, c’est une aventure familiale qui dure depuis 1980, proposant la location de bateau habitable. Situés sur le réseau des Rivières de l’Ouest, il n’y a pas besoin de permis bateau pour nous rejoindre ! Le jour de votre départ, nous vous formons afin de devenir un vrai marin d’eau douce ! En savoir plus : notre FAQ.
Pour votre location de péniche à Sablé Sur Sarthe : passez donc en direct !
Évitez enfin les innombrables comparateurs web et autres intermédiaires. Contactez le loueur en direct pour avoir ainsi des prix sans commission et des conseils d’experts.
Effectivement : Anjou Navigation est le seul à faire de la location de péniche à Sablé Sur Sarthe.
Mais qui sommes nous exactement ?
Une petite entreprise familiale présente dans la région depuis 1980. Avec Anjou Navigation vous trouverez entre autre :
Vous avez cherché un loueur de péniche dans notre région et trouvez un grand nombre d’annonces différentes pour les mêmes péniches ?
Avec la mode des comparateurs en lignes, de nombreuses agences web se sont développées. Loin de nos rivières, dépensant des budgets colossaux pour apparaître en première page dans vos recherches. Souvent peu transparent quant à la propriété réelle des péniches, multipliant les sociétés pour vous donner l’illusion du choix.
Effectivement, peu importe quel prestataire vous choisirez pour louer votre péniche à Sablé Sur Sarthe. C’est toujours une péniche d’Anjou Navigation, le seul loueur présent, qui vous sera proposée.
Il s’agit un challenge quotidien pour nous : rétablir un semblant de bon sens ! Si, vous aimez, comme nous, prendre en « direct du producteur », alors venez pousser notre porte : on vous accueille avec plaisir !
Pas d’intermédiaire : pas de commission !
D’autre part, Anjou Navigation est présent sur un deuxième port d’attache sur les rivières de l’Ouest ! Grez Neuville sur la rivière Mayenne, pour ceux qui préfèrent un autre décor !
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Mais qui sommes nous exactement ?
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En effet, peu importe quel prestataire vous choisirez pour louer votre bateau à Sablé Sur Sarthe. C’est toujours un bateau d’Anjou Navigation, le seul loueur présent, qu’on vous proposera.
Voilà un challenge quotidien pour nous : rétablir un semblant de bon sens ! Si, comme nous, vous aimez prendre en « direct du producteur », alors venez pousser notre porte : on vous accueille avec plaisir !
Pas d’intermédiaire : pas de commission !
Anjou Navigation est présent sur d’autre port d’attache sur les rivières de l’Ouest ! Grez Neuville sur la rivière Mayenne, pour ceux qui préfèrent un autre décor !
Ce mois ci, jetons un œil sur notre région et son influence sur le septième art ! Petit aperçu de films tournés en Anjou, Sarthe et Mayenne ! Loin d’être exhaustif, cet article explore quelques lieux et productions emblématiques !
Entre les innombrables châteaux et manoirs qui ponctuent les villages, les rues pavées et maisons à pans de bois de nos cités médiévales … Les départements de la Sarthe, de l’Anjou et de la Mayenne se retrouvent souvent au cinéma dans des productions historiques ou de fantasy.
Avec Gérard Depardieu, John Malkovitch, Jeremy Irons, etc … « L’homme au masque de fer » de Randall Wallace avec Di Caprio a effectivement posé ses valises dans le petit village de Fontenay Sur Vègre. Plusieurs scènes autour du beau manoir et des paysages bucoliques qui l’entourent ont été tournées.
Elles correspondent à une interlude du film, où le mythe du jumeau caché de Louis XIV apprend à se comporter comme le roi soleil. Un film où Di Caprio, caméléon parmi les acteurs, joue les rôles des deux jumeaux. Tantôt Roi-Soleil impitoyable et hautain, tantôt enfant timide qui ne connaît rien du monde extérieur.
Il y en a eu des pas qui ont foulé la Cité Plantagenêt ! Tout ceux qui ont eu la chance de déambuler dans le dédale des rues pavées de la cité mancelle seront d’accord. C’est un endroit propice pour y poser une caméra !
Parmi les productions qui ont exploité ce cadre historique on peut citer en pagaille :
On vous a prévenu : on aime bien la vieille pierre ici ! Les petites communes qui ont plusieurs châteaux ne sont pas rares … À Lassay on en trouve même trois, dans des styles bien différents.
De nombreuses productions ont utilisé ce cadre pour leur tournage.
Quelle plus grande classe que d’accueillir Sir Christopher Lee dans une parodie de Dracula dans « Dracula père et fils » d’Édouard Molinaro (et une apparition de Gérard Jugnot) !
Dans le côté « comédie qui allie la fantasy », en 2022 c’est la production Québécoise « Farador » qui pose ses caméras à Lassay pour réaliser un long métrage inspiré d’une bande de vieux copains autour d’une partie de Donjons & Dragons.
Unchâteau assis sur l’eau dans un environnement magnifique, des douves, des ponts-levis, chemin de ronde … Tout ce qu’il faut pour de beaux films historiques … et de capes et d’épée !
À lui tout seul, le Château du Plessis-Bourré à accueillit de belles productions françaises telles que :
Loin du centre historique, le circuit automobile des mythiques 24h du Mans a aussi passionné le septième art à plusieurs reprises !
Le film « Le Mans » (1971), bien que racontant une fiction autour des 24h du Mans … A été en grande partie tournée pendant la véritable édition des 24h de 1970. Souvent considéré comme l’un de ses rôles phares, le légendaire pilote Steve Mcqueen est la vedette du film. Il envisage même un temps de s’inscrire lui même à la course !
Un projet initié par le fils de l’auteur des célèbres BD Jean Graton et co-écrit par Luc Besson. Cette fois, l’équipe de tournage relève le défi : une écurie est montée et passe les qualifications pour participer aux véritables 24h de 2002. Le film se servira des plans tournés pendant l’évènement ainsi que ceux tournés quelques mois plus tard, à huis clos, sur le circuit.
Retraçant l’histoire du mythique affrontement entre Ford et Ferrari, ce film a été tournée en grande majorité aux Etats-Unis. Le circuit, le décor et son tracé de l’époque n’ayant plus rien à voir avec celui que l’on connaît, le circuit d’époque a dû être reconstitué. C’est la Géorgie qui est choisie pour trouver des décors naturels similaires pour recréer le tracé de l’époque. Chez nous, c’est la vieille ville du Mans qui va accueillir entre autres Christian Bale et Matt Damon pour des scènes de tournage. Le tournage est très secret à l’époque et aucun média n’est présent pour couvrir l’évènement !
Quiconque a déjà traversé l’Anjou, mais surtout la Sarthe et la Mayenne tomberont d’accord : côté ferme et paysages de campagnes : on est servi ! À de nombreuses reprises, le grand écran est venu piocher ici le terreau nécessaire pour un film focalisé sur la ruralité.
Adapté de l’œuvre éponyme de nos plus belles plumes contemporaines, Sylvain Tesson, « Sur les Chemins Noirs » a posé ses caméras chez nous, dans le Saumurois ! Le récit est tourné autour d’un voyage, intérieur et réel, d’un personnage bouleversé interprété par Jean Dujardin. Dans l’œuvre, la traversée de la Loire à Saumur se veut une étape décisive de la renaissance du personnage, passant d’une rive à l’autre.
En 2013 sortait « la Famille Bélier » avec la chanteuse Louane, François Damiens et Karine Viard, une histoire tournée autour d’un couple d’agriculteurs sourds et muets et de leur fille. Tourné au cœur de la Mayenne dans une ferme en activité, la famille qui accueille le tournage participe à l’aventure. Spontanément, ils viennent aider les acteurs pour réaliser les gestes quotidiens à la ferme et donner plus de crédibilité à leurs interprétations.
Encore un film en Mayenne sur la vie agricole ; encore un film où la famille accueillante a participé au tournage pour apporter du réalisme ! Mais, loin de la thématique « lumineuse » du film précédent, « Au Nom de la Terre » est un drame qui porte sur la dure réalité des conditions de nos agriculteurs/trices. Interprété par Guillaume Canet, le personnage principal reprend une ferme familiale dans les Coëvrons.
Bien que le film récent ne se soit pas tourné en Anjou, c’est le cas du téléfilm. Et quelle que soit l’œuvre cinématographique à laquelle on fait référence, « Vipère au Poing » a une couleur bien locale. Dans cette œuvre quasi autobiographique de l’auteur Hervé Bazin, on y trouve un environnement qui rappelle sans cesse l’Anjou et sa campagne. D’ailleurs, chez nous, vous entendrez souvent parler de « brasse-bouillon » : ce n’est pas une référence à l’œuvre, mais bien pour parler d’un enfant turbulent !
Les écourues Mayenne 2024 : entretien des rivières, restriction de navigation, etc … On vous explique tout !
« Écourues » c’est notre terme du coin pour dire le « chômage de la rivière ». Ah mais rassurez vous, ça ne veut pas dire qu’on ne travaille pas ; bien au contraire !
Les écourues sont un moment important de la vie des nos cours d’eau. On ouvre toutes les retenues d’eau pour que la rivière retrouve son lit naturel (bien plus bas que ce que vous voyez d’habitude !).
Dans le réseau des Rivières de l’Ouest®, les périodes d’écourues sont alternées entre la Mayenne et l’Oudon, la Sarthe et le Loir.
Et cette année, vous l’avez deviné : les écourues 2024 sont pour la Mayenne (et l’Oudon par la même occasion).
Les départements du Maine et Loire et de la Mayenne entament ces écourues pour plusieurs raisons, parmi lesquelles :
Par exemple : repérer toutes les fuites et joints usés au niveau des écluses, centrales hydrauliques, barrages, etc …
Les écourues commenceront le 2 Septembre et seront effectuées en plusieurs phases, par secteur :
La réouverture de ces tronçons se fera progressivement à partir du mois de Novembre. La date de fin de travaux pour l’ensemble du réseau est estimée au 11 Décembre.
Si vous prévoyez ou avez déjà prévu une croisière vers la fin de l’année 2024, voici ce qu’il vous faut savoir :
Peu d’impact.
Toute l’équipe d’Anjou Navigation a vécu de nombreuses écourues : on vous aide pour la logistique de votre croisière si un doute subsiste !
Pourquoi une plongée sur l’histoire de la navigation sur les Rivières de l’Ouest ? Parce qu’il est toujours bon -pour aller de l’avant- de savoir d’où l’on vient ! Ce petit article ne se veut pas exhaustif et s’appuie sur des sources consultables en ligne, ou sur le site de l’INA … Mais aussi sur des témoignages oraux et écrits, des trésors de savoir que l’on trouve parfois chez des passionnés locaux ! N’hésitez pas à nous partager le vôtre !
D’entrée, les puristes ont déjà sauté au plafond : parler d’histoire avec le terme « Rivières de l’Ouest » (marque déposée en 2020) en fera grincer plus d’un ! Ce n’est pas innocent : l’histoire de notre région, comme beaucoup d’autre, est avant tout le résultat d’une complexe évolution.
Et parfois, le simple fait de nommer est déjà une bataille ! Au fil du temps, les rivières, les territoires et même le réseau de voies navigables ont changé de nom. Parfois pour des questions d’identité, d’autres fois à cause d’une habitude de langage, ou simplement pour s’adapter à l’usage de nos rivières !
Quand on parle de « Rivières de l’Ouest® » aujourd’hui, on fait référence à la partie navigable des rivières Sarthe, Mayenne, Oudon et Maine. Sous le point de vue d’une cohérence de destination touristique.
On vous épargnera aujourd’hui l’intéressante épopée étymologique des noms de chaque rivière. Concentrons nous plutôt sur leur histoire commune (vu depuis la lunette d’un navigant bien sûr !).
Avant tout, mettons fin à cette confusion commune que l’on entend parfois. Les Rivières de l’Ouest ne sont pas un réseau de canaux ! Quand on pense « navigation fluviale » on pense souvent aux grands canaux artificiels Français connus … Ce n’est pas le cas ici !
Ce réseau navigable est bien un réseau de rivières naturelles, qui ont été aménagées au fil du temps par l’homme.
Bien avant le Moyen-Âge, les communautés se sont bien souvent installées aux bords de ces cours d’eau. Outre l’apport en eau, nos ancêtres ont bien sûr tiré partie des nombreux avantages des rivières. Leurs sources de nourriture (pêche), la fertilité des terres avec le dépôt de limon, la protection de ces barrières naturelles, etc …
Au Moyen Âge les actuelles Rivières de l’Ouest étaient un axe de transport naturel privilégié. Tout d’abord du fait de la mobilité naturelle qu’apporte ses courants. La flottabilité des embarcations permet également de déplacer facilement des poids importants. Mais aussi (à une époque où les routes sont parfois dangereuses), la rivière constitue un axe sûr pour se déplacer.
Au XVIème siècle, on voit arriver le début de travaux d’importances sur la rivière. Barrages, pertuis à aiguilles et portes marinières font peu à peu leur apparition. Tout cela dans le but de mieux gérer les hauteurs d’eau et les passages « délicats ». À l’époque, c’est déjà une révolution : il faut « seulement » 15 jours pour faire le trajet de Laval à Angers ; et environ 25 pour remonter dans l’autre sens. Pour comparaison, aujourd’hui c’est un trajet qui représente environ une quinzaine d’heure de navigation !
Quand on parle de navigation fluviale, le 19ème siècle est souvent évoqué comme un tournant majeur, un « âge d’or » comme diraient certains.
De grands travaux d’ouvrages sont entrepris. Parmi eux, on peut citer les nombreux quais, ponts et viaducs, mais aussi et surtout : l’écluse à sas. Cette dernière ressemble peu ou proue aux écluses qui composent, encore aujourd’hui, notre réseau.
La rivière devient un lieu de mobilité important. On généralise les bacs là où il manque des ponts (comme celui de Ménil pour faire passer les ouvriers : un bac qui existe encore aujourd’hui !).
On voit aussi des bouts de notre patrimoine apparaître et disparaître. À Laval par exemple, la construction des quais viennent remplacer les maisons sur pilotis qui subissent régulièrement les dangereuses crues de la Mayenne. Des lavoirs disparaissent ; mais pour les remplacer, apparaissent des bateaux lavoir (comme le Saint-Julien à Laval, qui se visite toujours !).
Se développe aussi la gabare, une embarcation typique des rivières de l’Ouest de la France. Des bateaux de bois à fond plat et un faible tirant d’eau, permettant de porter des charges plus importantes. Sur la partie angevine de la Sarthe, la gabare « La Gogane » propose toujours aujourd’hui des ballades commentées pour les amoureux de la rivières mais aussi de l’histoire locale.
Et bien sûr, les passages de pont limitant (voire empêchant) l’usage de mâts et voiles : il reste le problème de la motorisation. Pour pallier à ces limitations, des chemins de halage et contre-halage sont implantés le long des rivières. Encore aujourd’hui, on en trouve des traces côté Sarthe ; et sur la quasi entièreté de la Mayenne et Maine. Grâce à ces chemins, les gabarres sont tirées à force de bras ou par des chevaux. Le bateau promenade « L’Hirondelle » propose encore dans l’une de ses croisières une démonstration de halage à Grez Neuville.
Toutes ces évolutions font du 19ème siècle un âge d’or du commerce fluvial sur les Rivières de l’Ouest. Charbon, céréales, bois, fer, lin et bien d’autres commencent à affluer vers La Loire et au delà. Certains produits localement réputés, comme le marbre, le vin, le tuffeau, les roses etc … sont exportées ainsi dans le monde entier !
Le 20ème siècle est un point tournant pour la navigation fluviale à l’échelle mondiale ; et les Rivières de l’Ouest ne sont ici pas une exception !
Certaines évolutions technologiques viennent servir la cause du commerce fluvial. Parmi elles : les machines à vapeur puis les moteurs à diesel. Mais aussi les remorqueurs et pousseurs, ces bateaux permettant de tracter plusieurs barges simultanément.
Un premier élément handicape le secteur. Là ou certaines parties de la France sont équipées d’écluses de type dit « Freycinet » ; les Rivières de l’Ouest restent sur un gabarit dit « Becquey ». Ce gabarit (plus court) limite la taille des embarcations pouvant naviguer dans le secteur.
Mais surtout, l’arrivée du chemin de fer va rapidement rendre obsolète le transport fluvial, battant tous ses records de rapidité et de capacité. Une véritable course à la diminution du prix au kilomètre s’engage. Progressivement, le trafic diminue et disparaît peu à peu. Jusqu’au début des années 1970, où les dernières péniches commerciales traversent le réseau des Rivières de l’Ouest. La baisse de fréquentation est aussi un cercle vicieux : moins il y a de trafic et plus il y a d’envasement, de détérioration progressive des équipements, diminuant plus encore l’attractivité de ce moyen de transport.
Inspiré des anglais et du tourisme fluvial (une pratique déjà courante outre-manche), ce loisir commence à faire son apparition en France dés la fin des années 60.
Côté Rivières de l’Ouest, c’est le conseil général de la Mayenne qui lance, le premier, la dynamique en 1976. Des travaux de réhabilitation sont lancés, ainsi que des appels d’offre pour attirer des professionnels. La dynamique se propage rapidement dans les territoires voisins et bientôt nait le début d’une entente entre les départements Sarthe, Mayenne et Maine et Loire sur le réseau de rivière alors appelé « Bassin de la Maine ».
En 1980, nous (Anjou Navigation) nous installons dans le petit village de Grez Neuville avec une poignée de quelques bateaux, le début d’une épopée qui continue encore aujourd’hui !
De nombreuses activités se développent autour de la rivière : location d’embarquement et de bateaux habitables, clubs sportifs, infrastructures de pêche, etc …
Avec le nouveau siècle, de nouveaux enjeux permettent à notre secteur de se démarquer.
Loin des réseaux navigables détenus par le gros opérateur VNF, notre bassin de navigation reste encore géré localement par les départements traversé par les rivières (Sarthe, Mayenne et Maine-et-Loire). Une spécificité de la région qui fait la fierté des pratiquants, car elle est un gage de qualité et de suivi !
En outre, la labellisation de la zone Natura 2000 des Basses Vallées Angevines (un peu moins de 10 000 hectares) vient amorcer une dynamique de préservation du Sud de notre réseau. Un secteur connu pour ses grandes étendues d’eaux et son patrimoine naturel (flore et faune) protégé.
Peu à peu, les territoires prennent conscience de l’attractivité touristique de la destination. En 2019, l’initiative Rivières de l’Ouest® est lancée ! La Sarthe, la Mayenne et le Maine et Loire décident de se rassembler autour d’un nom et projet commun pour mutualiser les efforts. Après une série de recherches pour trouver les points communs des territoires et créer une identité forte, une communication régionale nationale est lancée. En 2022, une grande étude est amorcée pour faire un état des lieux des équipements du réseau « fluvestre ». C’est à dire : toutes les activités qui touchent de près ou de loin à la rivière (les bateaux bien sûr, mais aussi les voie vertes, la pêche, les activité sportive, etc …). De belles perspectives de développement sont donc encore devant nous !
Notre époque est celle aussi de l’apparition de nouveaux risques et impacts liés au dérèglement climatique. Et les réseaux de rivières ne sont pas épargnés par ces nouveaux enjeux ! Les épisodes de crues, bien que naturellement présent bien avant notre époque, tendent à s’accentuer et devenir plus imprévisibles. Mais aussi et surtout, des épisodes de sécheresse viennent toucher notre réseau.
En 2022, les fortes canicules estivales qui touchent l’Europe impactent pour la première fois la navigation dans notre région d’une telle manière. La variété géographiques des affluents du bassin, qui d’ordinaire nous protège de la sécheresse, n’arrivent plus à alimenter suffisamment. Pour la première fois, des restrictions nécessaires sont mises en place pour les navigants. Provoquant d’abord des inquiétudes, cette période s’est révélée finalement être une franche réussite de coopération entre les opérateurs et les usagers de la rivière. Le rôle de l’éclusier devient ici primordial (un gros avantages de la région qui maintient toujours des éclusiers en place). Rassemblant les bateaux aux écluses pour limiter le nombre d’éclusage ; navigants et éclusiers communiquent entre eux pour anticiper les passages de chacun. Les retours des équipages qui reviennent au port sont unanimes : c’est une franche réussite !
Ces sécheresses sont aussi des terrains propices au développement de cyanobactéries (chaleur, stagnation de l’eau due à la baisse de niveau des rivières). Ces bactéries d’ordinaires présentent en faibles quantité, se développent rapidement dans ces conditions. Parant alors les eaux de leur couleur verte dû à la chlorophylle qu’ils synthétisent, la toxicité de l’eau augmentant peut devenir un risque pour l’homme et certains animaux.
Ces problématiques nouvelles deviennent de véritables enjeux pour demain, incitant tous les acteurs à réfléchir au sujet du partage de l’eau. Mais aussi à remettre en cause nos pratiques individuelles et collectives : leurs impacts -directs et indirects- sur notre environnement.
Premier séjour en bateau ou tout simplement besoin d’une petite vérification avant le grand départ ? Pas de panique, nous sommes là pour vous rappeler tout ce dont vous aurez besoin dans votre valise pour vos vacances en bateau sur la rivière !
Pour les personnes qui commencent à faire leurs valises un mois avant le départ, mais aussi pour les procrastinateurs qui partent « déjà » demain… C’est désormais le moment de commencer à préparer vos bagages !
Si vous êtes là, c’est probablement car, vous non plus, vous ne savez pas par où commencer.
Jusqu’ici, il n’y a pas de quoi paniquer ! Rappelez-vous toujours que même le marin le plus expérimenté a déjà oublié un élément essentiel de son équipement 😉
Pour tenter d’éviter certaines péripéties, voici une liste des choses indispensables à prévoir dans sa valise pour des vacances inoubliables en bateau sur la rivière !
Le but n’étant pas de réunir tout ce qui apparaît dans cette liste. Par conséquent, à vous de faire quelques sélections de ce qui pourrait vous être indispensable pendant votre séjour ! Oubliez dès maintenant les 10 kilos d’affaires « juste au cas où », c’est les vacances !!
Sac à dos, sac de voyage, valise souple, valise rigide.. On peut rapidement s’y perdre avec tous ces bagages ! Mais alors, quel est le bagage le mieux adapté pour des vacances en bateau ?
En effet, vous l’aurez certainement deviné, l’espace sur un bateau est assez limité. Bien qu’il existe quelques placards et trappes de rangement, ces espaces sont plutôt étroits et peuvent rendre difficiles le stockage de plusieurs grosses valises. Pour cette raison, nous recommandons les sacs relativement souples qui peuvent être facilement pliés et rangés dans le placard de vos cabines respectives.
Quelques jours avant d’embarquer, renseignez-vous bien concernant la météo, cela vous évitera des mauvaises surprises !
Attention, pensez bien au fait que le bateau fonctionne sur batterie, voici donc un petit listing des choses à ne pas emmener avec vous sur le bateau (c’est-à-dire les appareils gourmands en énergie) :
Vous cherchez comment louer un bateau sans permis pour une escapade, mais vous ne savez pas comment cela fonctionne ? Voilà un petit guide qui devrait vous aider. D’abord à comprendre ce qu’on appelle « sans permis » mais aussi vous aider à préparer votre projet !
Avant tout, le terme « bateau sans permis » est une simplification de langage qui cache une plus grande complexité. En effet, prenez à peu près n’importe quel modèle de bateau proposé par un loueur : vous pouvez être sûr que ce bateau nécessite normalement un permis. À cause notamment de sa taille et/ou souvent de la puissance de son moteur. Effectivement, dés que vous dépassez une puissance de 6 chevaux, un permis est normalement nécessaire (autant dire la quasi totalité de n’importe quel bateau à moteur).
C’est là qu’intervient ce qu’on appelle un « Noliseur ». Ce jargon marin désigne une entreprise (un loueur) qui a obtenu une certification lui permettant de former des équipages et de leur délivrer une « carte de plaisance » (pour parler plus simplement : un permis provisoire).
Bien sûr, le nolisage n’est pas autorisé partout et doit répondre à un certain nombre de critères : une zone navigable facile, ne présentant pas de courant ou de vent forts ni représenter de danger vis à vis d’une navigation marchande (dans le milieu, on appelle cela des zones intérieures protégées).
Bien que le processus puisse légèrement varier d’un noliseur (loueur) à un autre, le principe fondamental reste le même : une formation (ou « mise en main ») est dispensée avant votre navigation. Elle reprendra l’essentiel des choses à savoir et des manœuvres à effectuer pour pouvoir naviguer en toute sécurité.
Adressez vous auprès d’un loueur agrée, appelé noliseur. La conduite est autorisée à partir de 16 ans et une formation doit être effectuée avec le loueur pour obtenir un permis provisoire appelé « carte de plaisance ». Vérifiez également auprès du loueur ses conditions générales pouvant demander des garanties supplémentaires. Le plus souvent une autre personne majeure est obligatoire, ainsi que le dépôt d’une caution.
Avant de se lancer dans la location, voilà une chose élémentaire à bien préparer ! Il est conseillé d’avoir à son bord au moins deux personnes aptes à piloter, mais aussi à descendre sur les pontons pour amarrer le bateau et aider de façon générale aux manoeuvres. Un minimum de condition physique est donc nécessaire.
Ensuite, rappelez vous que naviguer est avant tout une aventure qui se fait souvent dans une habitation plus minimaliste que le confort et l’espace de sa maison ! Alors à vous de jouer pour bien accorder les ronfleurs, les adeptes des grandes salles de bain et les enfants énergiques !
Enfin, pour que ce moment reste une expérience sereine, il est conseillé d’embarquer un nombre suffisant d’adultes comparé au nombre d’enfants. Et ce afin qu’une surveillance minimum soit toujours garantie même pendant les manœuvres !
Une fois vos marins désignés, il est temps de trouver le fier navire qui les verra embarquer ! Renseignez vous auprès de votre loueur et n’hésitez pas à lui détailler la composition de votre équipage pour être orienté vers un modèle adapté !
Mais aussi, lui faire part de vos envies de visite et/ou du style de séjour que vous envisagez. Est ce que vous cherchez simplement à vous retrouver en famille ? Ou bien avez vous prévu des visites de patrimoine ? Une itinérance des vignobles ? Etc … Un loueur bien renseigné saura vous orienter !
Depuis la renaissance du secteur de la location de bateau, un florilège d’agences plus ou moins spécialisées se sont lancées sur le marché. Parfois avec des politiques commerciales agressives pour attirer un maximum de clientèle via Internet, manquant souvent de transparence quant à la propriété des bateaux mis en avant.
Il n’est pas simple effectivement de trier le vrai du faux et de réussir à différencier le loueur local de la grande centrale d’appel.
Prenez le temps de vérifier les adresses et la précision des informations données. En s’adressant en direct au noliseur, vous êtes sûrs d’avoir un conseil expert sur l’ensemble des questions que vous vous posez.
Quelques jours avant votre expéditions, il est temps de peaufiner les derniers détails.
Tout d’abord en se faisant une idée sommaire de la direction que vous allez emprunter. Retrouvez en cliquant ici quelques suggestions de parcours.
Puis en préparant correctement sa valise : voici un article qui vous y aidera.
Et enfin, en jetant un œil à la formation que vous allez recevoir le jour J. Un mousse novice mais bien renseigné vaut tous les vieux loups de mers trop sûr d’eux ! Cliquez ici pour voir une initiation en ligne.
Il ne vous reste plus qu’à donner une heure et un lieu de rendez vous à votre équipage ! N’hésitez pas à contacter votre loueur pour peaufiner les derniers détails et prendre rendez vous avec lui pour votre arrivée !
Profitez de votre croisière pour tester la gastronomie et les spécialités d’Anjou, de la Sarthe et de la Mayenne !
On entend toujours parler « d’art de vivre » parfois à tord et à travers. Mais, ici, dés qu’on se retrouve autour d’une table pour manger les spécialités que mijotaient nos parents, grands-parents, arrière grands-parents etc … Force est de constater : on trouve de quoi discuter !
Les Pays de la Loire, et notamment les territoires dans les terres, sont teintés d’un savoureux mélange de spécialités fermières/campagnardes et de raffinement qu’oblige toute bonne vigne qui se respecte ! Même le plus bourru des paysans est un grand cuistot (et fin gourmet) en Anjou !
Effectivement : ne brûlons pas les étapes ! On installe les tables d’abord sous un préau au frais, on tire une grande nappe, on ramène quelques chaises en plus, ou de grands bancs … Et surtout l’apéritif !
Rassurez vous, pour un Angevin, les galipettes ce sont surtout des chapeaux de champignons retournés et farcis ! Parfait pour servir sur un plateau et faire passer parmi les convives. Sinon la recette c’est par ici !
Malheureux ! Une table sarthoise sans rillettes, mais quelle idée ! J’en amène tout de suite !
On ne rigole pas c’est très sérieux ! Il n’y a pas que la guerre des rillettes qui divisent l’Anjou et la Touraine. Dit-on « rillauds » ou « rillons » ? Et d’abord qu’est ce que c’est que ça ?! Ces délicieuses charcuterie que l’on déguste aussi bien froid que chaud sont en fait des cubes de poitrine qui ont conservé leur couenne. Et puisqu’on est en Anjou, on dit rillauds, oui Monsieur !
On garde le vin pour après, pour le moment, on débouche un bon Pommeau du Maine. À base de pomme, pomme à tanin et d’eau de vie de cidre : un apéritif Mayennais qui va vous ouvrir l’appétit !
Imaginez : une grande cave voutée en tuffe blanche, un four à pain … et tout un tas de petit pâton de pain cuit que l’on va fourrer avec des champignons, du lard, des haricots, du fromage etc … Mais qu’est ce que c’est que cette merveille ?!
À chaque région son plat mijoté. En Sarthe, on fait une marmite avec toutes les bonnes choses d’ici ! Du poulet de Loué, du Jasnières (vin blanc local !), des légumes du potager, etc … Jetez un œil à la recette ici !
Quoi de plus joli à poser au milieu de sa table qu’une belle tourte bien dressée ? La tourte mayennaise, c’est un condensé de produits locaux : du fromage bio d’Entrammes, des pommes de Mayenne cuites au Pommeau … et tout un tas d’autres choses délicieuses !
Nous avons déjà parlé du Jasnières, un vin blanc sarthois. Mais c’est surtout en Maine et Loire que nous allons trouver un plus grand panel ! Parmi les vedettes de la table on retrouve notamment :
Alors ça non ! On sort vite le plateau de fromage … il va falloir choisir (mais non, on plaisante, coupez donc une petite tranche de chaque).
En Anjou d’abord, on trouve plusieurs fromage de chèvre : chabis, roumé, bûches diverses etc … Mais aussi de la tomme d’Anjou bien sûr !
En Mayenne, on se tourne vers les fromages de vache avec entre autres : le Port Salut (c’est marqué dessus), le Bon Mayennais (notre camembert à nous !) et enfin, un de nos péchés mignons … le Bio d’Entrammes !
Difficile, avant d’organiser un repas, de choisir quel dessert faire en Anjou … Ce n’est pas ce qui manque !
Si vous êtes plutôt dessert « frais », alors on se lance dans un crémet d’Anjou … mousseux, onctueux et si léger ! Son petit secret : cliquez ici !
Côté beignet, il y a aussi ce qu’il faut ! Mais ici, on appelle ça des « bottereaux » ! Traditionnellement fait pour Mardi Gras, ces petits beignets en formes de losanges, sont cuisinés avec une petite dose d’eau de vie.
Côté biscuit, on a bien entendu, en Sarthe, le petit Sablé de Sablé-Sur Sarthe !
De même qu’en Anjou, il faut absolument essayer cette curiosité : le quernon d’ardoise. Fermez les yeux et imaginez donc … D’abord, le fondant d’un chocolat bleu (d’où le nom « d’ardoise », l’or noir d’Anjou !) … et ensuite le croquant d’une nougatine caramélisée.
Côté gâteau … que dis-je … la star des desserts angevins bien sûr ! Le fameux pâté aux prunes en effet ! Mais je vois déjà votre tête étonnée … du pâté en dessert ? Mais non loin de là, pas ce genre de pâté ! Ici en Anjou, le pâté aux prunes, c’est un gâteau fait de deux pâtes à tarte entre lesquelles on glisse des reines-claudes.
Mots marins : terme et vocabulaire du moussaillon ! Avant d’embarquer, apprenez quelques mots marins […]